[1-4] 3 termes, 3 neiges (propositions) : structures en acier soudé peintes en blanc, maisons en acier, vitre

[5-6] Les foudres des pluies : structures en acier soudé, galets blancs, sel
1984-86

3 termes, 3 neiges 
Les foudres des pluies
 
Un poids de blanc dans l'espace du paysage. Une certaine poétique qui combine l'espace, le vide, l'air et la lumière.

Dessins dans l'affleurement de l'air et de l'espace. Le motif de la maison réduit à sa simple expression. Un bâti, de la ligne au plan, une armature à la limite du visible sur des pas d'ombre. Un blanc légèrement durci qui s'entrevoit dans ce champ. Un bâti lié à l'épreuve du temps.

Des dispositifs qui s'intéressent autant à l'imaginaire qu'aux questions d'échelles, de géométrie et d'architecture. Un espace, transporté, transportable, d'un espace à un autre.




Dessins ouverts au plus grand dépouillement. Un Dessus d'air, un Dessous de terre, un soupçon d'ombres dans les moments passagers du temps et de l'espace. Des architectures d'air dans l'ouvert de la distance. Un jeu d'échelle, pour un regard porté pas à pas, guidé, par l'espace qui l'entoure. Quelques pierres, pour marquer son chemin, et une marche, degré par degré, de connaissance.

[1] Acres d’échos : fers ronds soudés, maisons en acier peint

[2] Bât : fers plats soudés, vitres, maisons en acier peint

[3-4] Chapes sur gaze : fers plats soudés, maisons en acier peint
1984-86

Acres d'échos
Chapes sur gaze
Bât                                                                 

Structures légères, comme des représentations, jouant avec les éléments d'un dessin élémentaire dans l'espace, entre les vides d'une certaine transparence et d'ombres portées, transportées. Des indices, des signes dans le paysage. La petite maison, l'église, se bâtissent, comme nées d'un geste de protection, deux mains au-dessus de la tête. Petits édifices de taille humaine, destinés à l'imaginaire.

Volumes construits de lignes légères, de fils bâtis dans la traversée de la densité de l'air. Constructions paradoxales car réalisées avec des éléments (acier) semblant contradictoires avec la notion de nature. Dessins épurés, en trois dimensions. Images fragiles dans le temps d'une mise en arrêt provisoire, à découvrir, à pas discrets.






Des traversées allégées dans les vides ménagés et les vibrations de la lumière. Des découpes d'air pour construire poétiquement des espaces, mobiles fragiles, ouverts, facile à déplacer et à découvrir, là, soudain, dans la nature. Expérience contemplative dans la mobilité d'une épaisseur de temps. Des points de respiration ouverts à tous les vents. Des lieux de transition pour promeneurs, rêveurs.

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